De ‘Hanoukka à Pourim

Le deuxième tome de L’Art en fête explore les fêtes des mois d’hiver. Il s’ouvre sur ‘Hanoukka, la fête des Lumières célébrée à la fin du mois de Kislev, marquant la victoire du peuple de Judée contre Antioche Épiphane, qui voulait imposer le culte des dieux grecs. Tou bi-Chevat, la fête du renouveau de la nature, célébrée le 15 du mois de Chevat, symbolise le lien profond entre le peuple d’Israël et sa terre. Enfin, Pourim, la fête des Sorts, rappelle le sauvetage des Juifs du royaume de Perse grâce à la détermination sans faille d’Esther. Les illustrations plongent le lecteur au cœur de l’histoire juive, tout en révélant les coutumes et les créations artistiques des différentes communautés.

Mosaïque – Pourim

Cette affiche de Pourim, imprimée par Abraham Leib Monsohn en Erets Israël en 1895, illustre trois scènes tirées de l’histoire d’Esther. En haut, l’affiche représente Esther intercédant auprès du roi Assuérus. Juste en dessous, on voit Aman menant Mordekhaï sur le cheval du roi. En bas de l’affiche, hors des murs de la ville, est représentée la pendaison d’Aman et de ses fils. Ces images capturent les moments clés du récit de l’histoire d’Esther, mettant en lumière les thèmes centraux de la célébration de Pourim.

Le poisson

Le poisson, mentionné le cinquième jour de la création, reçoit la bénédiction divine de pulluler dans les eaux, symbole d’abondance et de fécondité. Cette symbolique de fécondité est également évoquée dans les bénédictions de Jacob, où il est prophétisé que ses descendants se multiplieront « comme les poissons dans l’eau ». Contrairement aux autres créatures vivantes, le poisson est épargné par le déluge et est réputé pour sa capacité à échapper au mauvais œil, voire à protéger contre celui-ci. Par ailleurs, le poisson figure régulièrement dans les illustrations du mois d’Adar, qui correspond au signe astrologique des Poissons. Durant la période de frai, les poissons prolifèrent dans les rivières et les lacs. La pêche est souvent interdite afin de préserver la croissance naturelle.

Pourim

La fête de Pourim La lecture de la Méguila Epoque de l’histoire d’Esther L’histoire d’Esther dans le temps Principaux personnages Ecriture de la Méguila d’Esther L’histoire d’Esther dessinée Des Méguilot d’Esther décorées Les scènes narratives de Moché Pescarol Affiches et objets de Pourim Lexique Pour en savoir plus… Pourim Pourim commémore le moment où le Pour – le sort, lancé par Aman pour fixer la date de l’extermination de tous les Juifs, a été déjoué et la communauté juive de Suse sauvée : …car Aman, fils de Hamedata, l’Agaghite, persécuteur de tous les Juifs, avait formé le dessein d’anéantir les Juifs et consulté le Pour, c’est-à-dire le sort, à l’effet de les perdre et de les détruire… Esther 9 ; 24 La Méguila lue par l’officiant à Pourim n’est pas décorée. Par contre, il n’existe pas d’interdit pour décorer une Méguila appartenant à un particulier et cela dans toutes les communautés. La fête de Pourim / La lecture de la Méguila LA FêTE D E PO U RIm Pourim se déroule sur plusieurs jours : Le 13 Adar est consacré au jeûne d’Esther – Taanit Esther. Le 14 Adar est le Pourim des villes ouvertes et le 15 Adar le Pourim des villes fortifiées : …puis ils avaient pris du repos le 14e jour et en avaient fait un jour de festin et de joie, tandis que les Juifs, dans Suse, s’étaient rassemblés le 13e et le 14e jours et avaient pris du repos le 15e jour dont ils avaient fait un jour de festin et de joie. Esther 9 ; 17 A la maison, on fête Pourim par un grand festin durant lequel on est censé boire suffisamment pour ne plus faire de distinction entre Aman et Mordekhaï. Au cours de la fête, les familles offrent à leurs voisins, à leurs amis et aux pauvres de la nourriture en référence au verset : …des jours de festin et de réjouissances et une occasion d’envoyer des présents l’un à l’autre et des dons aux pauvres. Esther 9 ; 22 Chaque communauté juive fête Pourim et cela depuis que la fête a été instaurée. LA LECTU RE D E LA MÉG U ILA Avant la lecture de la Méguila à la synagogue, on distribue un demi-chekel aux pauvres en souvenir de l’impôt que l’on versait à partir du premier Adar pour contribuer aux travaux de maintenance du Temple. La Méguila est lue à deux reprises : le soir de Pourim après la prière d’Arvit et le matin de Pourim. Hommes, femmes et enfants écoutent sa lecture. La lecture de la Méguila / Epoque de l’histoire d’Esther Celui qui la lit doit prononcer trois bénédictions à l’intention de l’assistance qui répond Amen : Al mikra méguila (sur la lecture de la Méguila), Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné la lecture de la Méguila. Che assa nissim (qui a fait des miracles), Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi de l’Univers, qui a fait des miracles pour nos pères en ces jours-là, en ce temps-ci. Che He’heyanou (qui nous a fait vivre). Béni sois-Tu, Éternel notre Dieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre, exister et parvenir jusqu’à ce moment. Lors de la lecture de la Méguila d’Esther, les enfants apportent à la synagogue une crécelle ou un objet avec lequel on peut faire du bruit afin de couvrir le nom d’Aman. EP O q U E D E L ‘HIsTO IRE D’EsT HER L’histoire décrite dans la Méguila d’Esther s’est déroulée en Perse à l’époque du roi Assuérus – A’hachveroch. Un roi puissant qui a régné sur 127 provinces de l’Inde à l’Ethiopie. Il semble que le livre d’Ezra identifie Assuérus à Xerxès Ier roi de Perse (519 à 465 AEC). Mais aucune source ne vient confirmer ces faits, d’où la difficulté de situer l’histoire d’Esther chronologiquement avec précision. Le livre d’Esther, dernier des 5 rouleaux des Hagiographes – Ketouvim, comporte dix chapitres. Il ne cite pas le nom de Dieu. L’histoire d’Esther dans le temps L ‘HIsTO IRE D’EsT HE R D Ans LE TEmP s Dans la Méguila d’Esther, une multitude d’évènements s’enchaînent sans interruption. Le personnage principal du récit est Esther, une jeune fille juive choisie par le roi le plus puissant de l’époque pour devenir reine. L’histoire commence par le festin organisé par le roi Assuérus auquel sont conviés le peuple et les ministres du royaume. La semaine suivante son épouse Vachti refusant de paraître au festin, sur simple ordre du roi, organise de son côté un banquet pour les femmes. En colère contre la rébellion de son épouse il la répudie et décide de se choisir une autre conjointe. Mordekhaї au courant des faits du palais demande à sa nièce Esther de se porter candidate à la place de Vachti et lui recommande de taire son origine juive. De toutes les jeunes femmes qui lui sont présentées Assuérus choisit Esther pour sa grande beauté. Mordekhaï au courant d’un complot fomenté par les propres gardiens d’Assuérus en fait part à Esther. Celle-ci en informe le roi qui ordonne que ces faits soient consignés dans le recueil des annales du palais. Au fil de leur rencontre Aman prend conscience que Mordekhaï refuse catégoriquement de se prosterner devant lui. Pris de rage il décide de détruire toute la nation à laquelle appartient Mordekhaï et fait construire une potence pour l’y pendre. Assuérus, plein de confiance envers son premier ministre, lui abandonne tout pouvoir. Quelque temps plus tard n’arrivant pas à trouver le sommeil Assuérus consulte les recueils des annales et découvre que Mordekhai lui a sauvé la vie et n’en a pas été récompensé. Au petit jour Aman se présente devant le roi pour lui demander d’anéantir le peuple de Mordekhaï. Mais Assuérus prend la parole en premier et demande à Aman d’honorer Mordekhaï comme il se doit pour l’avoir sauvé du complot de Bightan et Terech, les gardiens du palais. L’histoire d’Esther dans le temps Contrit, Aman s’exécute. Mordekhaï informe Esther des plans d’Aman d’anéantir leur peuple et lui demande d’intercéder en sa faveur auprès du roi. Au péril de sa vie Esther se présente devant le roi et le convie ainsi qu’Aman à un banquet. Assuérus demande à Esther l’objet de sa requête. Pour toute réponse Esther les invite tous deux le lendemain pour un second banquet. Lors du second banquet la reine désigne au roi le nom du traitre qui veut anéantir son peuple : Aman. Le roi décide d’utiliser la potence qu’Aman avait préparé pour Mordekhaï pour le pendre lui et ses fils. La colère d’Assuérus s’apaise et Esther sauve son peuple. Considérée comme intemporelle l’histoire d’Esther s’adapte à toutes les communautés de Diaspora. Les Juifs de Suse sont des Juifs de Diaspora. Ils connaissent la langue perse, les us et coutumes des Perses, le palais du roi. Ils n’ont aucun lien avec Jérusalem. Principaux personnages PRIn C I P A UX PERsO nnA G Es Les principaux personnages de l’histoire d’Esther sont trois hommes et trois femmes : Assuérus, Aman, Mordekhaï, Vachti, Zérech, Esther. Assuérus représente l’autorité. Il est marié à Vachti qu’il répudie car elle refuse de se présenter à son festin. Aman représente l’usurpateur du pouvoir. Il est prêt à tout pour régner. Mordekhaï va tout mettre en œuvre pour sauver sa communauté. Vachti représente la rebelle. Elle veut elle aussi, en tant que femme, montrer son autorité. Zerech représente la mauvaise conseillère. Elle ne pense qu’au pouvoir et encourage son mari, Aman, à en acquérir encore plus. Esther lutte pour sauver sa communauté. Le peuple ne réagit pas. Désemparé, il prie en attendant des jours meilleurs. Ecriture de la Méguila d’Esther EC RITU RE D E LA MÉG U ILA D EsT HER L’écriture de la Méguila répond à des règles précises aussi strictes que celles de l’écriture d’un Séfer Torah. Elles sont consignées dans la Massékhet Sofrim, dans le Michné Torah du Rambam et dans le Choul’han Aroukh. Ces lois concernent la préparation du parchemin, la forme des lettres, l’espace entre les lettres et les mots. Si, lors de la copie, le scribe oublie une lettre ou un mot, le rouleau est inutilisable. Les scribes recopient leur texte de manière à avoir le même nombre de lignes du début à la fin du rouleau. Cette règle est fixée par la tradition, et non par la loi. Seul le feuillet où figurent les noms des dix fils d’Aman, est lui imposé par la loi et comporte 11 lignes sur toutes les Méguilot. L’histoire d’Esther dessinée L ‘HIsTO IRE D’EsT HER En ImA G E La première mise en image de l’histoire d’Esther date de l’an 245 et a été retrouvé sur les murs de la synagogue de Doura Europos en Syrie. Fresque, Doura Europos, 245, Syrie Elle illustre le verset : Aman prit donc le vêtement et le cheval, il habilla Mardochée et le promena à cheval par la grande place de la ville, en s’écriant devant lui : Voilà ce qui se fait pour l’homme que le roi veut honorer ! Esther 6 ; 11 Le dessin de la fresque, se lit de droite à gauche et, est composé de quatre parties : A droite, le roi et Esther sont assis sur le trône royal. Les escaliers du trône sont décorés d’aigles et de lions. Un messager remet un pli au roi. Il s’agirait du décret permettant aux Juifs de se défendre. Quatre hommes vêtus de toges romaines accueillent Mordekhaï en le saluant de la main. A Suse, Aman promène Mordekhaï sur le cheval blanc du roi. D Es MÉG U ILO T D’EsT HER D ÉCO RÉEs Aucune règle n’interdit de décorer une Méguila d’Esther lorsqu’elle appartient à un particulier. Mais la Méguila lue par l’officiant à la synagogue, le soir et le matin de Pourim, ne comporte pas de décoration. Avec l’apparition de l’imprimerie, commanditaires et scribes-enlumineurs vont s’inspirer des décors de livres imprimés pour embellir les Méguilot d’Esther. Au fil du temps, les décors floraux et géométriques recouvrent l’espace libre laissé par le scribe. Ces décors sont plus en usage dans les communautés de terre d’Islam où il est rare de voir la représentation d’un personnage. Méguila d’Esther, Maroc, 1775 Sur cette Méguila d’Esther d’Essaouira, au Maroc, l’arabesque, le losange, le cercle, le triangle, le rectangle nous rappellent les motifs courants des tapis et des tatouages du Sud marocain. Sur chaque Méguila, un feuillet entier est laissé au scribe pour écrire les noms des dix fils d’Aman. Des Méguilot d’Esther décorées Selon les lois d’écriture, cet espace doit rester vide. Mais cette règle a rarement été respectée sur les Méguilot écrites pour des particuliers car, mises à part les marges, c’est le seul espace vide où l’artiste peut laisser libre cours à son imagination. Dans cette illustration la fille d’Aman est penchée à la fenêtre pour voir son père promené sur le cheval du roi. Elle jette le contenu d’un pot de chambre sur la personne tenant la bride du cheval royal. Comprenant très vite sa méprise, et voyant qu’elle vient de déverser des eaux sales, sur son père, elle se jette par la fenêtre et se tue. Cet acte met fin à toute possibilité de descendance d’Aman. Cette scène n’est pas racontée dans l’histoire d’Esther et elle est rarement dessinée sur les Méguilot. Elle est citée dans un Midrach (Traité Méguila page 16a). Méguila d’Esther, Hambourg, 1700 Des Méguilot d’Esther décorées Le scribe enlumineur, anonyme, auteur de cette Méguila décrit ici le festin du roi Assuérus. Il y a une sorte de peur du vide dans le décor. Une multitude d’évènements répondent au rythme du récit de l’histoire d’Esther. Au- dessus des premiers versets est dessinée une ville. D’autres Méguilot de la main du même illustrateur ont été retrouvées. Editée à Amsterdam cette Méguila d’Esther a été vendue un peu partout en Europe. Le début de la Méguila est conçu comme la page-titre d’un livre. On y retrouve les bénédictions de la Méguila et les évènements principaux de l’histoire d’Esther. Les décors de la Méguila sont gravés, alors que 18 colonnes sont laissées vides de manière à ce que le scribe puisse écrire son texte. Méguila d’Esther, Allemagne, 1700 Méguila d’Esther, Hollande, 1700 Des Méguilot d’Esther décorées Rarement représentée la scène décrivant la communauté de Suse en prière, au moment de l’intercession d’Esther auprès du roi, figure sur les trois Méguilot de Moché Pescarol. Elle illustre le verset : Va rassembler tous les Juifs présents à Suse, et jeûnez à mon intention; ne mangez ni ne buvez pendant trois jours – ni jour ni nuit- moi aussi avec mes suivantes, je jeûnerai de la même façon. Et puis je me présenterai au roi, et si je dois périr, je périrai ! Esther 4 ; 16 Sur le dessin, dix hommes sont réunis dans une synagogue de Ferrare. Les murs de la synagogue sont blancs, des lampes à huile éclairent la pièce. Il n’y a pas de fenêtres. Les hommes assis ainsi que Mordekhaï portent le Talith et les Téfilines. Mordekhaï est debout devant l’Arche sainte. Il prie pour que le roi Assuérus reçoive Esther mais aussi pour qu’Esther sache comment formuler sa requête et sauver les juifs du royaume d’Assuérus. Méguila d’Esther, Italie, 1619-20 Les scènes narratives de Moché Pescarol LEs sC Èn Es nARR A TIVEs D E MO C HÉ PEsCAR O L Abraham ben Moché Pescarol compte parmi les rares scribes-enlumineurs qui ont signé et daté leurs œuvres. Il est en Italie le premier enlumineur à insérer des scènes narratives qui accompagnent le texte. Trois de ses Méguilot sont parvenues jusqu’à nous. Celle-ci provient de la collection de la famille Gross. Le colophon de la Méguila nous apprend qu’elle a été écrite et enluminée dans la ville de Ferrare. Par comparaison avec les deux premières Méguilot de sa main, celle-ci daterait de 1619-1620. Moché Pescarol a vécu et travaillé en Italie, à Ferrare, en 1618. Les personnages de ses dessins portent des vêtements italiens. Nous ne sommes plus à Suse mais à Ferrare, en Italie. A cette époque une menace plane au-dessus de la communauté juive de Ferrare. Le pape Clément VIII ne reconnaît pas César d’Este comme le successeur du duc Alphonse II d’Este et s’approprie la ville. La cour est alors obligée de quitter la ville de Ferrare et, avec elle, une grande partie de la communauté juive. L’histoire d’Esther est intemporelle et adaptable à chaque communauté menacée comme le fut celle de Suse à l’époque d’Assuérus et comme l’est à ce moment de l’histoire la communauté juive de Ferrare. Moché Pescarol propose quatre lectures possibles de l’histoire d’Esther : par le texte, par les détails issus du Midrach, par les images illustrant le texte, par les faits inspirés de la vie juive à Ferrare. Les scènes narratives de Moché Pescarol …étalant la richesse de son faste royal et la rare magnificence de sa grandeur – cela pendant une longue durée de cent quatre- vingts jours. Esther 1 ; 4 En ce temps-là, le roi Assuérus étant établi sur son trône royal, dans Suse la capitale, il donna, dans la troisième année de son règne, un festin à l’ensemble de ses grands et de ses serviteurs, à l’armée de Perse et de Médie, aux satrapes et aux gouverneurs des provinces [réunis] en sa présence… Esther 1 ; 2-3 Les scènes narratives de Moché Pescarol La reine Vachti donna, de son côté, un festin aux femmes dans le palais royal appartenant au roi Assuérus. Esther 1 ; 9 Lorsque ces jours furent révolus, le roi donna à toute la population présente à Suse, la capitale, aux grands comme aux petits, un festin de sept jours dans les dépendances du parc du palais royal. Esther 1 ; 5 Les scènes narratives de Moché Pescarol Le septième jour, comme le cœur du roi était mis en liesse par le vin, il ordonna à Mehouman, Bizzeta, Harbona, Bigta, Abagta, Zêtar et Carcas (les sept eunuques qui étaient de service auprès du roi Assuérus), d’amener devant le roi la reine Vachti… Esther 1 ; 10-11 Mais la reine Vachti refusa de se présenter, suivant l’ordre du roi transmis par les eunuques. Le roi en fut très irrité, et sa colère s’enflamma. Esther 1 ; 12 Les scènes narratives de Moché Pescarol … de façon à ne pouvoir être rapporté, dispose que Vachti ne paraîtra plus devant le roi Assuérus, et que sa dignité royale sera conférée par le roi à une autre femme valant mieux qu’elle. Esther 1 ; 19 Puis le roi, s’adressant aux sages, initiés à la connaissance des temps – car c’est ainsi que les affaires du roi étaient portées devant ceux qui connaissent la loi et le droit ;… Esther 1 ; 13 Les scènes narratives de Moché Pescarol Le roi se prit d’affection pour Esther plus que pour toutes les autres femmes; mieux que toutes les jeunes filles elle gagna ses bonnes grâces et sa bienveillance. Il posa la couronne royale sur sa tête et la proclama reine à la place de Vachti… Esther 2 ; 17 Tous les serviteurs du roi, admis à la cour royale, s’agenouillaient et se prosternaient devant Aman, car tel était l’ordre donné par le roi en son honneur ; mais Mardochée ne s’agenouillait ni ne se prosternait… Aman, s’apercevant que Mardochée ne s’agenouillait ni se prosternait devant lui, fut rempli d’une grande colère. Esther 3 ; 2,5 Les scènes narratives de Moché Pescarol … alors que Mardochée se tenait à la porte du roi, Bigtân et Térech, deux des eunuques du roi, préposés à la garde du seuil, … cherchèrent à attenter à la vie du roi Assuérus. Mardochée eut connaissance du complot et en informa la reine Esther, qui en fit part au roi au nom de Mardochée. Une enquête fut ouverte, qui confirma la chose ; les deux [coupables] furent pendus à une potence,… Esther 2 ; 21,22,23 Puis Aman dit au roi Assuérus : Il est une nation répandue, disséminée parmi les autres nations dans toutes les provinces de ton royaume ; ces gens ont des lois qui diffèrent de celles de toute autre nation ; quant aux lois du roi, ils ne les observent point: il n’est donc pas de l’intérêt du roi de les conserver. ther 3 ; 8 Les scènes narratives de Moché Pescarol On convoqua les scribes du roi le treizième jour du premier mois, et un message fut rédigé, d’après les prescriptions d’Aman, à l’adresse des satrapes du roi, des gouverneurs de chaque province et des seigneurs de chaque nation seigneurs de chaque nation – en conformité avec le système d’écriture de chaque nation et l’idiome de chaque peuple – ; le message était écrit au nom du roi et scellé du sceau royal. Esther 3 ; 12 Et dans chacune des provinces, partout où parvinrent l’ordre du roi et son édit, ce fut un grand deuil pour les Juifs, accompagné de jeûnes, de pleurs et de lamentations : la plupart s’étendirent sur un cilice et sur des cendres. Esther 4 ; 3 Les scènes narratives de Moché Pescarol Elle envoya des vêtements pour les mettre à Mardochée, en enlevant son cilice ; mais il ne les accepta point… ; Il lui remit aussi le texte de l’ordre écrit qui avait été promulgué à Suse de les exterminer, pour le montrer à Esther et la mettre au courant, … Esther 4 ; 4,8 Les suivantes d’Esther et ses eunuques vinrent lui raconter la chose, et la reine en fut toute bouleversée… ; Alors Esther appela Hatac, un des eunuques du roi qu’on avait attaché à son service, et le dépêcha à Mardochée pour savoir ce que cela voulait dire et pourquoi cette manière d’agir. Esther 4 ; 4,5 Les scènes narratives de Moché Pescarol Va rassembler tous les Juifs présents à Suse, et jeûnez à mon intention ; ne mangez ni ne buvez pendant trois jours – ni jour ni nuit – moi aussi avec mes suivantes, je jeûnerai de la même façon. Et puis je me présenterai au roi, et si je dois périr, je périrai ! Esther 4 ; 16 … et pour lui recommander de se rendre chez le roi, afin de lui présenter une supplique et de le solliciter en faveur de son peuple. Hatac revint et rapporta à Esther les paroles de Mardochée. Esther 4 ; 8,9 Les scènes narratives de Moché Pescarol Cette même nuit, comme le sommeil fuyait le roi, il ordonna d’apporter le recueil des annales relatant les événements passés, et on en fit la lecture devant le roi. Esther 6 ; 1 Lorsque le roi aperçut Esther debout dans la cour, elle éveilla sa sympathie, et le roi tendit à Esther le sceptre d’or qu’il tenait en main. Esther s’avança et toucha l’extrémité du sceptre. Esther 5 ; 2 Les scènes narratives de Moché Pescarol Va vite, dit le roi à Aman, prendre le vêtement et le cheval dont tu as parlé, et fais comme tu l`as dit à l’égard du Juif Mardochée, qui est assis à la porte du roi ; n’omets aucun détail de tout ce que tu as proposé. Esther 6 ; 10 Aman étant entré, le roi lui dit : Que convient-il de faire pour l’homme que le roi désire honorer ? Et Aman de se dire à part soi : Est- il quelqu’un à qui le roi tienne à rendre plus d’honneurs qu’à moi-même ? Esther 6 ; 6 Les scènes narratives de Moché Pescarol Aman raconta à sa femme Zérech et à ses amis tout ce qui lui était advenu ; et ses sages et sa femme Zérech lui dirent : S’il est de la race des Juifs, ce Mardochée devant qui tu as commencé à tomber, tu ne pourras l’emporter sur lui ; au contraire, tu t’écrouleras entièrement. Esther 6 ; 13 Aman prit donc le vêtement et le cheval, il habilla Mardochée et le promena à cheval par la grande place de ta ville, en s’écriant devant lui : Voilà ce qui se fait pour l’homme que le roi veut honorer ! Esther 6 ; 11 Les scènes narratives de Moché Pescarol Et le second jour encore, le roi dit à Esther pendant le festin, à l’heure du vin : Fais connaître ta demande, reine Esther, et elle te sera accordée… La reine Esther répondit en ces termes : Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et si tel est le bon plaisir du roi, puisse-t-on, à ma demande, me faire don de la vie et, à ma requête, sauver mon peuple !… Cet homme, répliqua Esther, cruel et acharné ; c’est ce méchant Aman que voilà ! Esther 7 ; 2,3,6 Le roi s’était dans sa colère, levé du festin pour gagner le parc du palais… Esther 7 ; 7 Les scènes narratives de Moché Pescarol Alors Harbona, un des eunuques, dit devant le roi : Ne voilà-t-il pas que la potence, préparée par Aman pour Mardochée, qui a parlé pour le salut du roi, se dresse dans la maison d’Aman, haute de cinquante coudées ! Qu’on l’y pende ! s’écria le roi. Esther 7 ; 9 … les dix fils d’Aman, fils de Hamedata, persécuteur des Juifs, ils les mirent à mort… Esther 9 ; 10 Les scènes narratives de Moché Pescarol / Affiches et objets de Pourim C’est pourquoi les Juifs des campagnes, qui habitent des villes ouvertes, font du quatorzième jour du mois d’Adar un jour de joie, de festin, un jour de fête, et s’envoient réciproquement des cadeaux. Esther 9 ; 19 AFFI C HEs ET O b jETs D E PO U RIm Cette affiche célébrant Pourim a été imprimée dans le premier atelier de lithographie ouvert à Jérusalem par Abraham Leib Monsohn en 1892. Elle fait partie de ses premiers travaux. Monsohn a utilisé pour cette composition des dessins originaux et des copies d’illustrations sur Pourim. On peut y voir de droite à gauche : L’audience d’Esther auprès du roi Assuerus, Mordekhaï sur le cheval du roi, Les coursiers, La pendaison d’Aman, La pendaison des fils d’Aman. Affiches et objets de Pourim Affiche de Pourim, Erets Israël, fin 19e siècle Le dessin de cette affiche a été réalisé par Moché Chah Mizra’hi, l’un des premiers artistes à essayer de vivre de son art au début du 20e siècle à Jérusalem. En habillant ses personnages de l’uniforme porté par les soldats turcs de son époque, il donne un style personnel à ses compositions. Affiches et objets de Pourim / Adloyada à Tel Aviv Dans certaines communautés, on disposait les mets sur des assiettes ou dans des boîtes en bois. Sur le fond de cette assiette en faïence, on peut voir Mordekhaï promené par Aman sur le cheval du roi. Vêtu d’un manteau rouge au large drapé et coiffé d’un chapeau à plumes, il tient le sceptre du roi à la main. Aman est coiffé d’un tricorne et porte la moustache. Il est habillé d’un justaucorps s’arrêtant au genoux qui laisse apparaître une épée. Autour de la scène située sur le fond de l’assiette est écrit : Voilà ce qui se fait pour l’homme que le roi veut honorer ! Esther 6 ; 9 Sur l’aile de l’assiette on peut lire : …d’envoyer des présents l’un à l’autre et des dons aux pauvres. Esther 9 ; 22 Assiette en faience, les Islettes, France, 18e siècle AD LO y AD A à TEL A VIV Le premier défilé de Pourim, appelé à l’époque carnaval, s’est déroulé à Tel Aviv en 1912. Selon les témoignages, beaucoup de monde y a assisté. Adloyada à Tel Aviv Programme du défilé de l’Adloyada, Tel Aviv – Jaffa, Israël, 1955 En 1932, l’écrivain Berkovitch propose de nommer le défilé Adloyada, en se référant à une explication rabbinique où il est prescrit de boire à Pourim jusqu’à ne plus distinguer entre Béni soit Mordekhaï et Maudit soit Aman. Le mot Adloyada est alors entré dans le langage courant. Ce programme du défilé qui date de 1955 porte le sceau de la ville de Tel Aviv – Jaffa. Il montre Aman menant par la bride le cheval royal monté par Mordekhaï. Effacer le souvenir d’Aman EF F A C ER LE sO UVEn IR D ‘ AmAn Lors de la lecture de la Méguila d’Esther à Pourim les enfants ont l’habitude d’apporter à la synagogue une crécelle qu’ils font tourner à toute vitesse lorsque le nom d’Aman est prononcé. Cette coutume d’effacer tout souvenir d’Aman trouve sa source dans le verset du Deutéronome concernant Amalec, peuple ancien mentionné dans la Bible, descendant d’Esaü ; il vivait dans les terres désertiques du sud du pays d’Israël. C’était un peuple de nomades guerriers vivant de razzias. Souviens-toi de ce que t’a fait Amalec, lors de votre voyage, au sortir de l’Egypte ; comme il t’a surpris chemin faisant, et s’est jeté sur tous tes traînards par derrière. Tu étais alors fatigué, à bout de forces, et lui ne craignait pas Dieu. Aussi, lorsque l’Eternel, ton Dieu, t’aura débarrassé de tous tes ennemis d’alentour, dans le pays qu’il te donne en héritage pour le posséder, tu effaceras la mémoire d’Amalec de dessous le ciel : ne l’oublie point. Deutéronome 25 ; 17, 18,19 La coutume de faire du bruit lorsque le nom d’Aman est prononcé a été instaurée par les rabbins ashkénazes. Elle figure ainsi dans le Ora’h ‘Haïm : …quand le lecteur mentionne le nom d’Aman et de ses fils, les jeunes enfants frappent et frottent deux pierres lisses ou deux bouts de bois sur lesquels ont été inscrits le nom d’Aman et de ses fils, constamment, jusqu’à ce que ces noms soient entièrement effacés. Mais faire du bruit à chaque mention du nom d’Aman afin d’effacer son souvenir n’est pas particulier à Pourim ; en effet, certaines communautés ont l’habitude de faire du bruit quand est prononcé le nom d’un ennemi d’Israël. Crécelle en bois, 20e siècle,Israël Crécelle en métal, 20e siècle, Israël Les formes de crécelles diffèrent selon les communautés. Parmi les plus connues, celles faites d’un manche et d’une partie rotative dont la lame en bois craque sur la partie crantée du manche. D’autres ont la forme d’un marteau composé d’un manche et d’une tête, de castagnettes, ou encore de boîte au centre de laquelle se trouve un rouleau qui se divise en vagues et sur lequel s’appuient de petites languettes de bois ou de métal reliées aux parois de la boîte. Elles peuvent être en bois, corne, métal, pierre ou plastique. Lexique LEXI q U E Abraham Leib Monsohn : (1871-1930) étudie la lithographie à Frankfort. Il revient en Israël en 1892 et ouvre avec son frère la première imprimerie couleurs à Jérusalem. Adar : le mois d’Adar coïncide avec février-mars. AEC : abréviation de avant l’ère commune. Amalec : petit-fils d’Esaü dont il est dit qu’il est l’ancêtre d’Aman. Aman : premier ministre du roi Assuérus. Arche sainte : Aron ha-Kodech. Niche ou armoire où sont conservés les rouleaux de la Torah à la synagogue. Arvit : office du soir. Assuérus : roi de Perse identifié à Xerxès 1er. Berkovitch Isaac Dov : (1885- 1967) originaire de Biélorussie, enfant il étudie au ‘Heder. Auteur, éditeur et traducteur de Chalom Aleichem, il vit aux Etats- Unis où il écrit en hébreu et en yiddish. Chekel : ancienne monnaie hébraïque appelée sicle dans l’antiquité. Choul’han Aroukh : codification de la Halakha, loi religieuse rédigée par Joseph Caro à Safed au 16e siècle. Colophon : note à la fin d’un ouvrage qui renseigne le lecteur sur le titre de l’œuvre, le nom de l’auteur, du copiste ou de l’enlumineur, la date d’écriture, la date d’impression, l’imprimeur. Deutéronome : Devarim. Cinquième livre du Pentateuque. Demi-Chekel : à l’époque du Temple pièce en argent collectée une fois par an pour l’entretien du service du Temple. Esaü : frère jumeau de Jacob et fils d’Isaac et Rebecca. Esther : reine des Perses, deuxième épouse du roi Assuérus. Elle sauve son peuple du massacre projeté par Aman. Ezra : prêtre issu de la tribu de Levi, qui a ramené de Babylone quelques 5000 exilés à Jérusalem après la destruction du 1er Temple. Lexique Halakha : partie juridique du Talmud. Massekhet Sofrim : traité du Talmud relatif à l’écriture et aux règles des livres saints et de la Loi. Méguila : rouleau. Méguilat Esther : rouleau d’Esther. La Méguila d’Esther relate comment à l’époque du roi Assuérus la reine Esther, d’origine juive, aidée de son oncle Mardochée déjoua les plans du premier ministre Aman qui voulait la destruction de tous les Juifs du royaume. Michné Torah : yad ‘Hazaka. Code de la loi juive rédigé par Maimonide. Moché Chah Mizra’hi : artiste originaire de Téhéran. Il arrive en Israël en 1880 et vit à Jérusalem où il travaille en tant que scribe enlumineur. Mordekhaï : Mardochée. Fils de Yaïr de la tribu de Benjamin ; c’est lui qui élève Esther jusqu’à ce qu’elle entre au harem du roi Assuérus. Ora’h ‘Haïm : section du Choul’han Aroukh qui traite des lois journalières de la vie juive, des bénédictions, du Chabbat, des fêtes et des jeunes. Pourim : sorts. La fête de Pourim a lieu le 14 et le 15 Adar. Elle commémore la victoire des Juifs sur leurs ennemis. Rambam : (1138-1204) originaire de Cordoue, il est connu sous le nom de Moise Maimonide. Auteur du Sefer ha-Mitsvot, du Michné Torah et du Guide des égarés, il est considéré comme le plus grand penseur du moyen âge. Sefer Torah : copie manuscrite de la Torah sous forme d’un rouleau. Suse : ville de l’empire perse. Talith : châle de prière rectangulaire à franges. Taanit Esther : jeûne d’Esther. Téfilines : deux boîtes quadrangulaires en cuir, retenues par des lanières, que les hommes portent au bras gauche et sur le haut du front pendant la prière du matin. Vachti : première femme d’Assuérus. Zerech : femme d’Aman. Pour en savoir plus PO U R En s A V O IR PLUs… Gaster, Purim and Hanukkha in Custom and Tradition, New York 1950. M.Metzger, Un type de Méguila illustrée, Bulletin de nos communautés, Mars, 1960. M. Metzger, The John Rylands Megillah and some other Illustrated Megilloth of the XVth to XVII centuries, Bulletin of the John Rylands Library Manchester, 45, 1, 1962-63, pp. 148-184. M Metzger, Une Méguila rococo du XVIIIe siècle, Bulletin de nos communautés, 20, 1964, p.3 L. Altshuler, Esther Scrolls from the H.U.C.A, 1975. M. Garel, An Esther Scroll by Shalom Italia Israel Museum Journal, 5, 1986, pp. 107-108. Philipp Goodman, The Purim Anthology, The Jewish Publication Society, 1988 E. Fromovic, The Perfect Scribe and an Early Engraved Esther Scroll, British Library Journal, 23/1, 1997, pp. 68-79. PH O TO G RAPHIEs P. 8 : Fresque de la synagogue de Doura Europos, 245, Syrie. L’Art en fête, tome 2, p.45, Museum Beth Hatefutsoth P. 9 : Méguilat Esther, Maroc, 1775, L’Art en fête, tome 2, p.49, Collection Famille Gross P. 10 : Méguilat Esther, Italie, 1745,L’Art en fête, tome 2, p.55 Collection Famille Gross – P. 10 : Méguilat Esther, Autriche, 1825, Collection Famille Gross – P. 10 : Méguilat Esther, Hambourg, 1700, Collection Famille Gross P. 11 : Méguilat Esther, Allemagne, 1700, L’Art en fête, tome 2, p.54, Collection Famille Gross P. 11 : Méguilat Esther, Hollande, 1700 , L’Art en fête, tome 2, p.51, Collection Famille Gross P. 12 : Méguilat Esther, Italie, 1619-20, L’Art en fête, tome 2, p.53, Collection Famille Gross – P. 14-28 : Méguilat Esther, Moche ben Abraham Pescarol, Italie, 1619-20, Collection Famille Gross – P. 29 : Affiche de Pourim, Erets Israël, fin 19e siècle, L’Art en fête, tome 2, p.59, Collection Famille Gross – P. 30 : Assiette en faïence, les Islettes, France, 18e siècle, France, L’Art en fête, tome 2, p. 60, Musée du MAHJ P. 31 : Programme du défilé de l’Adloyada, Tel Aviv – Jaffa, 1955, Israël. L’Art en fête, tome 2, p.67, Département des Collections Spéciales et des Archives Universitaires, Bibliothèque Universitaire de Stanford P. 32 : Crécelle en bois, Collection particulière P. 33 : Crécelle en métal, Collection particulière Auteur : Florence Soulam Graphisme : David Soulam Janvier 2021 Publié par les Editions ADCJ Association pour la Diffusion de la Culture Juive (Association loi 1901) 56 rue Hallé, Paris 75014, France www.levoyagedebetsalel.org Courriel : contact@adcj.org Pourim commémore le moment où le Pour – le sort, lancé par Aman pour fixer la date de l’extermination de tous les Juifs, a été déjoué et la communauté juive de Suse sauvée : …car Aman, fils de Hamedata, l’Agaghite, persécuteur de tous les Juifs, avait formé le dessein d’anéantir les Juifs et consulté le Pour, c’est-à-dire le sort, à l’effet de les perdre et de les détruire… (Esther 9 ; 24).

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