Chabbat Chalom – Parachat Tsav

Dieu enseigne à Moïse les règles précises des sacrifices : le feu de l’autel doit brûler sans interruption, et les prêtres offrent chaque jour des animaux ou des offrandes de farine. Chaque type de sacrifice suit un rituel spécifique, certaines parties sont brûlées, d’autres réservées aux prêtres. Le sang et certaines graisses sont interdits à la consommation. Dieu ordonne ensuite la consécration d’Aaron et de ses fils, qui restent sept jours à la Tente, en service permanent devant Lui.

Tsav

L’Eternel explique à Moïse comment les prêtres doivent accomplir les sacrifices. Chaque matin, le feu de l’autel est ravivé, les cendres sont retirées, et les graisses des offrandes sont brûlées. Ce feu ne doit jamais s’éteindre : « Quant au feu de l’autel, il doit y brûler sans s’éteindre : le pontife y allumera du bois chaque matin, y arrangera l’holocauste, y fera fumer les graisses du rémunératoire.  Un feu continuel sera entretenu sur l’autel, il ne devra point s’éteindre.  Ceci est la règle de l’oblation. Les fils d’Aaron ont à offrir en présence de l’Éternel, sur le devant de l’autel. » (Lévitique 6 ; 5-7). Les prêtres présentent aussi des offrandes de farine, parfois cuites sans levain, avec de l’huile et de l’encens. Une partie est brûlée, le reste est consommé dans un lieu saint.

Les sacrifices pour le pardon ou les fautes suivent un rituel précis : l’animal est immolé, son sang est utilisé pour purifier l’autel, et certaines graisses sont brûlées. Ce qui reste peut-être mangé uniquement par les prêtres dans un lieu pur. 

Chaque sacrifice – holocauste, expiatoire, relatif à un délit, rémunératoire – a ses règles. Certaines parties reviennent aux prêtres, comme la peau ou les cuisses. La viande doit être consommée rapidement, parfois le jour même, parfois le lendemain. Rien ne doit rester le troisième jour : « Si l’on osait manger, le troisième jour, de la chair de ce sacrifice rémunératoire, il ne serait pas agréé. II n’en sera pas tenu compte à qui l’a offert, ce sera une chose réprouvée ; et la personne qui en mangerait, en porterait la peine. » (Lévitique 7 ; 18) Si quelqu’un mange une viande rendue impure, il est exclu du peuple.

Les graisses de certains animaux sont strictement interdites à la consommation : « … quiconque mangera du suif de l’animal dont l’espèce est offerte en sacrifice au Seigneur, cette personne sera retranchée de son peuple. » (Lévitique 7 ; 20). Il en va de même du sang : « Vous ne mangerez, dans toutes vos demeures, aucune espèce de sang, soit d’oiseau, soit de quadrupède.  Toute personne qui aura mangé d’un sang quelconque, cette personne sera retranchée de son peuple. » (Lévitique 7 ; 26-27) Ces éléments appartiennent à Dieu seul.

Enfin, l’Eternel demande à Moïse de rassembler Aaron, ses fils et tout le peuple pour les consacrer au service du sanctuaire. Moïse lave les prêtres, les habille, les oint avec l’huile sainte et offre des sacrifices dont un taureau, deux béliers et une corbeille d’azymes, pour leur inauguration. Moïse les lave et les habille de la tunique, de l’éphod et du pectoral. Pendant sept jours, ils restent à l’entrée de la Tente d’assignation, dans la présence de Dieu, pour terminer leur consécration : « Vous demeurerez à l’entrée de la Tente d’assignation, jour et nuit, durant sept jours, et vous garderez l’observance du Seigneur, afin de ne pas mourir : car tel est l’ordre que j’ai reçu. Aaron et ses fils exécutèrent toutes les choses que l’Éternel leur avait fait enjoindre par Moïse. » (Lévitique 8 ; 35-36)

1 crayon, 1 couleur – Parachat Tsav

Un feu doit brûler en permanence sur l’autel, sans jamais s’éteindre. Les offrandes cuites sont réservées au prêtre qui les présente, surtout celles offertes par reconnaissance, accompagnées de pains azymes pétris avec de l’huile. Aaron reçoit la tiare sacrée avec la plaque d’or, comme l’Eternel l’a ordonné. Lui et ses fils posent leurs mains sur le bélier de l’holocauste, puis présentent les offrandes devant Dieu. Ils doivent rester sept jours à l’entrée de la Tente, respectant scrupuleusement les instructions divines.

Vayikra

Dieu parle à Moïse depuis la Tente d’assignation. Il lui explique comment les enfants d’Israel doivent Lui présenter des offrandes. Lorsqu’une personne veut se rapprocher de Dieu, elle peut apporter un animal en sacrifice. Elle choisit un bœuf, une brebis, une chèvre ou un oiseau, selon ses moyens. L’animal est en bonne santé, sans défaut. Celui qui l’offre pose sa main sur sa tête, en signe d’identification, puis l’animal est abattu. Les prêtres recueillent le sang et l’aspergent autour de l’autel. Ensuite, ils découpent l’animal et brûlent les morceaux sur un feu sacré : « … alors le pontife offrira le tout, qu’il fera fumer sur l’autel comme étant un holocauste, combustion d’une odeur agréable au Seigneur. » (Lévitique 1 ; 13)
Si quelqu’un choisit d’offrir une oblation faite de farine, il apporte de la fleur de farine, y ajoute de l’huile et de l’encens. Le prêtre prend une poignée de cette offrande, la fait brûler sur l’autel, et le reste revient aux prêtres. Ces pains ne contiennent ni levain ni miel, mais toujours du sel : « Tout ce que tu présenteras comme oblation, tu le garniras de sel, et tu n’omettras point ce sel, signe d’alliance avec ton Dieu, à côté de ton oblation : à toutes tes offrandes tu joindras du sel. » (Lévitique 2 ; 13), symbole de fidélité et d’alliance avec Dieu.
Certains viennent pour remercier Dieu ou célébrer une joie : on parle alors de sacrifice de paix. L’animal offert peut être mâle ou femelle, mais toujours sans défaut. Le prêtre brûle les graisses spéciales, comme celles autour des reins et du foie : « Loi perpétuelle pour vos générations, dans toutes vos demeures : toute graisse et tout sang, vous vous abstiendrez d’en manger. » (Lévitique 3 ; 17) Ce sacrifice permet de partager la viande avec la famille ou la communauté, dans un esprit de fête et de reconnaissance. Parfois, une personne commet une faute sans le savoir. Elle découvre plus tard son erreur. Si c’est un prêtre ou un chef, il doit offrir un animal spécifique, comme un taureau ou un bouc. Le prêtre applique alors un rituel précis : il prend un peu de sang, le dépose à certains endroits du sanctuaire, et brûle les graisses de l’animal. Grâce à cela, la faute est effacée.
Si quelqu’un ne peut pas offrir un animal, il peut apporter deux oiseaux : « Que si ses moyens ne suffisent pas pour l’achat d’une menue bête, il offrira, pour la faute qu’il a commise, deux tourterelles ou deux jeunes colombes au Seigneur: l’une comme expiatoire, l’autre comme holocauste. » (Lévitique 5 ; 7) ou même un peu de farine, selon ses moyens. Dieu accepte toutes les offrandes, petites ou grandes, tant qu’elles sont sincères.
Quand quelqu’un ment, vole ou garde quelque chose qui ne lui appartient pas, il doit d’abord réparer son tort : rendre ce qu’il a pris, ajouter un cinquième, et ensuite présenter un sacrifice. Cette démarche permet de réparer les liens avec Dieu et avec les autres. Ainsi, ces lois enseignent le respect, la responsabilité, le pardon et la possibilité de recommencer. Dieu offre à chacun une voie pour se rapprocher de Lui, avec justice.

Pessa’h – ‘Had Gadya

Connais-tu l’histoire de ‘Ḥad Gadya ?

C’est une chanson traditionnelle chantée à la fin du Séder de Pessa’h, où un petit chevreau est au centre d’une aventure pleine de rebondissements. L’histoire commence quand le père achète ce chevreau pour deux zouzim. Et là, tout s’enchaîne ! Un chat attaque le chevreau, un chien mord le chat, un bâton frappe le chien, le feu brûle le bâton, l’eau éteint le feu, le bœuf boit l’eau, le boucher abat le bœuf, et l’ange de la mort tue le boucher. Enfin, Dieu intervient pour mettre fin à cette suite d’événements.

Cette histoire en cascade a inspiré de nombreuses interprétations. Certains pensent que chaque étape représente un peuple ayant voulu faire du mal à Israël – jusqu’à ce que Dieu vienne protéger Son peuple. Elle nous rappelle que Dieu veille sur nous, surtout quand les choses deviennent dures.

Donne vie à cette histoire : prends tes crayons et amuse-toi à colorier les aventures de ‘Ḥad Gadya !

1 crayon, 1 couleur – Parachat Vayikra

La paracha Vayikra décrit cinq principaux types de sacrifices : l’holocauste, où l’animal est entièrement consumé en signe de dévotion ; l’offrande végétale, composée de fleur de farine préparée de diverses manières pour exprimer la gratitude ; le sacrifice d’expiation, offert pour obtenir le pardon des péchés involontaires, avec des options adaptées aux moyens de chacun ; le sacrifice de culpabilité, destiné à réparer des fautes spécifiques, souvent accompagné de restitution ; et le sacrifice d’actions de grâces, exprimant la reconnaissance envers Dieu et impliquant un repas partagé entre le fidèle, sa famille et les prêtres.

Chabbat Chalom – Parachat Vayikra

Dieu enseigne à Moïse les lois des sacrifices : animaux ou offrandes de farine sont présentés selon des rituels précis, en fonction des intentions — gratitude, pardon ou réparation. Chaque offrande doit être pure et sincère. Même les plus modestes sont acceptées, selon les moyens de chacun. Par ce système, Dieu ouvre un chemin de justice, de réparation et de rapprochement avec Lui.

Pekoudé

La fabrication du Tabernacle, résidence sacrée du témoignage divin, est réalisée conformément aux instructions données par Moïse. La supervision des travaux est confiée aux Lévites, sous la direction d’Ithamar, fils d’Aaron. Betsalel et Oholiab, exécutent tout ce que l’Éternel a prescrit : « Betsalel, fils d’Ouri, fils de Hour, de la tribu de Juda, exécuta donc tout ce que l’Eternel avait ordonné à Moïse, secondé par Oholiab, fils d’Ahisamak, de la tribu de Dan, artisan et artiste, brodeur en étoffes d’azur, de, pourpre, d’écarlate et de fin lin. » (Exode 38 ; 22-23). Ils façonnent, tissent et ornementent, en utilisant l’or, l’argent, le cuivre, les pierres précieuses et des étoffes précieuses dans des teintes de bleu, de pourpre et d’écarlate.

Pour l’éphod il est écrit : « On confectionna l’éphod, en or, azur, pourpre, écarlate et lin retors, on laminait des lingots d’or, puis on y coupait des fils qu’on entremêlait aux fils d’azur, à ceux de pourpre, d’écarlate et de fin lin, en façon de damassé. » (Exode 39 ; 2-3). Pour le pectoral : « …le pectoral damassé à la façon de l’éphod ; en or, azur, pourpre, écarlate et lin retors. Ce pectoral était carré, on l’avait plié en deux… On y enchâssa quatre rangées de pierreries. Sur une rangée : un rubis, une topaze et une émeraude, première rangée ; deuxième rangée : un nofekh, un saphir et un diamant ; troisième rangée : un léchem, un chebô et un ahlama ; quatrième rangée : une tartessienne, un choham et un jaspe. …leur sertissure, furent enchâssées dans des chatons d’or. Ces pierres portant les noms des fils d’Israël, étaient douze selon ces mêmes noms… » (Exode 39 ; 8-14) Pour la robe du grand prêtre : Ensuite on fit la robe de l’éphod selon l’art du tisserand, toute en étoffe d’azur. … On disposa, au bas de la robe, des grenades d’azur, de pourpre et d’écarlate, à brins retors ; et l’on fit des clochettes d’or pur et l’on entremêla les clochettes aux grenades, au bas de la robe… : une clochette, puis une grenade ; une clochette, puis une grenade… (Exode 39 ; 22-26) Un diadème en or portant l’inscription « Consacré au Seigneur » fut posé sur la tiare sacerdotale.

Une fois le Tabernacle achevé, Moïse inspecte l’ensemble de l’œuvre. Tout est réalisé selon les commandements divins. Il bénit alors le peuple pour sa fidélité. Le premier jour du premier mois de la deuxième année, Moïse érige le Tabernacle. Il y place l’arche, la table, le candélabre : « Il posa le candélabre dans la Tente d’assignation, … et alluma les lampes devant le Seigneur, comme celui-ci le lui avait ordonné. » (Exode 40 ; 24-25), les autels, la cuve et tous les éléments nécessaires au culte. Il consacre chaque objet avec l’huile d’onction et revêt Aaron et ses fils, les oignant pour leur ministère sacerdotal perpétuel.

Une fois tout en place, la nuée de la présence divine descend et enveloppe la Tente d’Assignation : « Il posa le candélabre dans la Tente d’assignation, … et alluma les lampes …, comme il lui avait ordonné. » (Exode 40 ; 24) La gloire de Dieu remplit le Tabernacle : « Alors la nuée enveloppa la Tente d’assignation et la majesté du Seigneur remplit le Tabernacle. » (Exode 40 ; 34), si bien que Moïse lui-même ne peut y pénétrer. La nuée sert alors de guide et accompagne Israël tout au long de ses déplacements dans le désert : « Lorsque la nuée se retirait de dessus le tabernacle, les enfants d’Israël quittaient constamment leur station et tant que la nuée ne se retirait pas, ils ne décampaient point jusqu’à l’instant où elle se retirait. » (Exode 40 ; 36-37)

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Selon le principe du jeu de Pouce-pousse,
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