Cerebrum – La Haggadah de Arthur Szyk

Arthur Szyk, illustrateur, miniaturiste et caricaturiste, est né à Łódź en 1894. Il étudie à Cracovie et combat l’armée russe durant la Première Guerre mondiale, avant d’être fait prisonnier. Dès son jeune âge, il se distingue par son talent artistique, notamment pour les scènes bibliques. Szyk adopte le style des manuscrits enluminés médiévaux, comme en témoigne sa célèbre Haggadah, réalisée entre 1932 et 1936, où les quatre fils sont représentés de droite à gauche : le sage, le méchant, le simple et celui qui ne sait pas questionner. Bien que sensibilisé aux courants modernes, il reste attaché à l’art médiéval, qui imprègne l’ensemble de son œuvre.
Cerebrum – Le calendrier hébraïque

Le calendrier hébraïque est un calendrier luni-solaire, basé sur les cycles du soleil et de la lune. Un mois correspond au temps nécessaire à la lune pour accomplir une orbite complète autour de la Terre. Nos sages ont établi une alternance presque systématique entre des mois de 29 et 30 jours. La méthode de calcul, élaborée par Hillel au 4e siècle, est en usage depuis dans toutes les communautés juives du monde.
Cerebrum – Pessa’h par Eliahou Sidi

Pessa’h (hébreu : פֶּסַח) célèbre la libération des Hébreux de l’esclavage en Égypte ainsi que le début de la moisson de l’orge, marquant le début du cycle agricole annuel. Eliahou Sidi propose une interprétation originale du repas du Seder : deux personnages accoudés se remémorent la sortie d’Égypte, tandis que sous la table, des soldats égyptiens se noient. Sur la table, un bus transporte les enfants d’Israël, et dans le ciel étoilé, ces derniers suivent le véhicule, symbolisant leur retour au foyer avec les ossements de Joseph.
Cerebrum – Doura Europos

Les ruines de la ville de Doura Europos, situées en Syrie, sur la rive droite de l’Euphrate dans la province de Deir ez Zor, se trouvent à 35 km de la frontière irakienne. En 1920, un soldat anglais découvre accidentellement des fresques en tombant dans une pièce lors du creusement d’une tranchée. La synagogue de Doura Europos, mise au jour en 1932, est unique en son genre : elle est la seule synagogue connue de cette période dont les murs sont décorés de fresques figuratives.Ces fresques ont été transférées au musée de Damas en 1934.
Cerebrum – The Jazz Singer

The Jazz Singer – Le Chanteur de Jazz, réalisé par Alan Crosland, est adapté de la pièce de Samson Raphaelson. Sorti en 1927, ce film est considéré comme le premier film parlant de l’histoire du cinéma. Bien qu’il contienne encore plusieurs scènes muettes, il se distingue par l’intégration de scènes chantées et de quelques dialogues. Lors de sa première projection, la voix d’Al Jolson, interprétant des chansons et engageant des dialogues, a suscité un enthousiasme exceptionnel, provoquant un tonnerre d’applaudissements et marquant un tournant majeur dans l’industrie cinématographique.
Cerebrum – Tou bi-Chevat

Tou bi-Chevat célèbre le nouvel an des arbres, marquant le renouveau de la nature. À l’époque du Temple, les habitants d’Erets Israël devaient prélever une dîme sur les fruits des arbres, destinée aux Cohen, aux Levi et aux pauvres. Cependant, la dîme ne pouvait être prélevée que sur les fruits de la même année. Il était donc essentiel de connaître la date précise du nouvel an des arbres pour respecter cette règle.
Cerebrum – Camille Pissarro

Camille Pissarro, artiste d’origine juive et aux convictions athées et anarchistes, a joué un rôle majeur dans le mouvement impressionniste entre 1869 et 1880. Peintre de plein air, il maîtrisait l’art de capter la lumière naturelle et l’essence de la vie humaine, souvent dans des paysages de campagne et des scènes urbaines marqués par la révolution industrielle. Cependant, lors de l’affaire Dreyfus en 1898, il subit l’hostilité de certains collègues, dont Degas et Renoir, qui le renièrent en raison de son soutien à Dreyfus. Malgré ces tensions, Pissarro est resté fidèle à son engagement artistique, poursuivant ses explorations créatives avec détermination.
Cerebrum – Pourim

Pourim commémore le sauvetage des Juifs de Suse après le complot d’extermination orchestré par Aman. Une fresque sur le mur ouest de la synagogue de Doura Europos, près de la niche, illustre cet épisode. À droite, Assuérus siège sur son trône avec Esther à ses côtés, tandis qu’un messager lui apporte des nouvelles. À gauche, dans les rues de Suse, Mordekhaï, vêtu d’un habit royal, monte le cheval du roi, conduit par Aman. Au centre, quatre personnages représentent probablement l’intervention divine, mettant en avant le rôle spirituel dans cette période de crise avec la Perse.
Mosaïque – Sim’hat Torah

Depuis les années 1940 en Israël, la fabrication de drapeaux pour Sim’hat Torah s’est établie comme une tradition distincte de celle observée à l’étranger. En 1950, l’artiste David Gilboa a conçu un drapeau spécialement pour cette célébration. En plus des thèmes traditionnels représentant les personnages portant les rouleaux de la Torah et des colonnes symbolisant le Temple, David Gilboa a intégré des enfants dansant la Hora. Ce détail capture la joie et la vitalité de la fête, enrichissant ainsi le symbolisme du drapeau.
Mosaïque – Pourim

Cette affiche de Pourim, imprimée par Abraham Leib Monsohn en Erets Israël en 1895, illustre trois scènes tirées de l’histoire d’Esther. En haut, l’affiche représente Esther intercédant auprès du roi Assuérus. Juste en dessous, on voit Aman menant Mordekhaï sur le cheval du roi. En bas de l’affiche, hors des murs de la ville, est représentée la pendaison d’Aman et de ses fils. Ces images capturent les moments clés du récit de l’histoire d’Esther, mettant en lumière les thèmes centraux de la célébration de Pourim.