Mosaïque – Retour à Sion

Publiée à Jérusalem au début du 20e siècle par les frères Moché Apkowitz, cette lithographie colorée célèbre la nouvelle année. Elle illustre les douze tribus d’Israël ainsi que des lieux saints d’Erets Israël, incluant le Mur des Lamentations, le tombeau de Rachel et la Tour de David. Au centre de l’affiche, un panier en osier débordant de fruits symbolise l’abondance de la terre d’Israël. En bas, un ange ailé partage avec un vieillard appuyé sur une canne l’histoire de la reconstruction d’Erets Israël.
Mosaïque – Entrée du Mont du Temple

Gustav Bauernfeind, peintre orientaliste allemand de la fin du 19e siècle, était célèbre de son vivant pour le réalisme saisissant de ses œuvres. Ces dernières captivent les spectateurs, les transportant au cœur des scènes animées des bazars de Jérusalem, ville où il a vécu et où il est enterré. Attentif aux détails architecturaux et aux tenues vestimentaires de ses personnages, il s’est spécialisé dans la représentation de paysages urbains, souvent inspirés de ses propres photographies. Bien que ses tableaux aient été très appréciés durant sa vie, ils tombèrent dans l’oubli après sa mort. Aujourd’hui, Gustav Bauernfeind est reconnu comme l’un des plus grands peintres orientalistes allemands.
Mosaïque – Vendredi soir

Isidore Kaufmann, artiste hongrois, a créé cette toile en 1920. Spécialiste de la peinture de genre, il s’attachait à représenter des scènes quotidiennes avec un souci minutieux du détail. Au cours de ses voyages à travers les communautés juives d’Europe, Kaufmann a collecté des croquis et capturé des instants de vie authentiques, qu’il a ensuite retranscrits dans ses peintures. Cette œuvre dépeint une scène typique du Chabbat : une femme, assise dans une pièce baignée de lumière, adopte une pose rêveuse, les mains croisées, en attendant le retour des membres de sa famille partis à la synagogue. À travers ce tableau, Kaufmann ne saisit pas seulement un moment de tranquillité, mais il reflète également l’essence spirituelle et la richesse du Chabbat.
Mosaïque – Prière pour la lune

Alphonse Lévy, un artiste du 19e siècle, a capturé l’essence du judaïsme ashkénaze, principalement en Alsace et en Lorraine. Plus tard, il déménage en Algérie pour rejoindre sa famille. Sur l’une de ses toiles nocturnes, il dépeint le chef de famille montant au dernier étage de sa maison pour célébrer la Birkat ha-Lévana, une bénédiction de la nouvelle lune, en compagnie de sa femme. Éclairés seulement par une bougie, l’homme porte une redingote et une calotte noire, tandis que la femme est vêtue de la tenue traditionnelle alsacienne du Chabbat, complétée par un bonnet blanc.Cette scène illustre les traditions et le quotidien des Juifs ashkénazes de l’époque.
Mosaïque – Le Mur des Lamentations en 1887

Gustav Bauernfeind, peintre orientaliste allemand de la fin du 19e siècle, était célèbre de son vivant pour le réalisme saisissant de ses œuvres. Ces dernières captivent les spectateurs, les transportant au cœur des scènes animées des bazars de Jérusalem, ville où il a vécu et où il est enterré. Attentif aux détails architecturaux et aux tenues vestimentaires de ses personnages, il s’est spécialisé dans la représentation de paysages urbains, souvent inspirés de ses propres photographies. Bien que ses tableaux aient été très appréciés durant sa vie, ils tombèrent dans l’oubli après sa mort. Aujourd’hui, Gustav Bauernfeind est reconnu comme l’un des plus grands peintres orientalistes allemands.
Mosaïque – Le pont sur l’Arno

Isaac de Manzana prit la décision de s’installer à Florence, une ville qui semblait tout droit sortie d’un rêve, lovée entre les collines ornées de cyprès et d’oliviers. Attiré par la renommée artistique et l’artisanat exceptionnel de Florence, Isaac, qui avait un goût prononcé pour la beauté, savait comment tirer profit de cette fascination en tant qu’homme d’affaires avisé. La ville était également réputée pour son industrie florissante de la laine et de la soie, un domaine où Isaac excella. Les précieuses cargaisons de soie d’Asie et les écheveaux de laine somptueuse d’Écosse affluaient vers Florence pour y être transformés. Les artisans locaux, gardiens jaloux de leurs secrets, étaient capables de créer une palette infinie de teintes pour leurs tissus de soie, importés via les ports de Livourne et de Pise.
Malgré l’expulsion des Juifs de Florence cinq ans plus tôt, Isaac ne s’en inquiétait guère. Il savait que la politique, toujours changeante, pouvait élever ou ruiner un homme du jour au lendemain. Conscient de ces risques, Isaac avait appris de l’histoire troublée de sa famille à rester discret malgré sa richesse.