Taquin – Baal Shem Tov par Eliahou SIdi

Chabbat Chalom – Parachat Tsav

Dieu enseigne à Moïse les règles précises des sacrifices : le feu de l’autel doit brûler sans interruption, et les prêtres offrent chaque jour des animaux ou des offrandes de farine. Chaque type de sacrifice suit un rituel spécifique, certaines parties sont brûlées, d’autres réservées aux prêtres. Le sang et certaines graisses sont interdits à la consommation. Dieu ordonne ensuite la consécration d’Aaron et de ses fils, qui restent sept jours à la Tente, en service permanent devant Lui.
Chemini

Parachat Chemini
Chabbat Chalom ve Hag Sameah

PESSAH 7
Techniques d’orfèvrerie

L’orfèvrerie est l’art ancien de travailler l’or, l’argent ou le cuivre. Dans les communautés juives, les objets rituels comme les coupes de kiddouch ou les couronnes de Torah étaient fabriqués avec soin grâce à des techniques comme la ciselure, la gravure ou l’émail. Ces objets sont des témoins précieux de la vie juive.
Tsav

L’Eternel explique à Moïse comment les prêtres doivent accomplir les sacrifices. Chaque matin, le feu de l’autel est ravivé, les cendres sont retirées, et les graisses des offrandes sont brûlées. Ce feu ne doit jamais s’éteindre : « Quant au feu de l’autel, il doit y brûler sans s’éteindre : le pontife y allumera du bois chaque matin, y arrangera l’holocauste, y fera fumer les graisses du rémunératoire. Un feu continuel sera entretenu sur l’autel, il ne devra point s’éteindre. Ceci est la règle de l’oblation. Les fils d’Aaron ont à offrir en présence de l’Éternel, sur le devant de l’autel. » (Lévitique 6 ; 5-7). Les prêtres présentent aussi des offrandes de farine, parfois cuites sans levain, avec de l’huile et de l’encens. Une partie est brûlée, le reste est consommé dans un lieu saint.
Les sacrifices pour le pardon ou les fautes suivent un rituel précis : l’animal est immolé, son sang est utilisé pour purifier l’autel, et certaines graisses sont brûlées. Ce qui reste peut-être mangé uniquement par les prêtres dans un lieu pur.
Chaque sacrifice – holocauste, expiatoire, relatif à un délit, rémunératoire – a ses règles. Certaines parties reviennent aux prêtres, comme la peau ou les cuisses. La viande doit être consommée rapidement, parfois le jour même, parfois le lendemain. Rien ne doit rester le troisième jour : « Si l’on osait manger, le troisième jour, de la chair de ce sacrifice rémunératoire, il ne serait pas agréé. II n’en sera pas tenu compte à qui l’a offert, ce sera une chose réprouvée ; et la personne qui en mangerait, en porterait la peine. » (Lévitique 7 ; 18) Si quelqu’un mange une viande rendue impure, il est exclu du peuple.
Les graisses de certains animaux sont strictement interdites à la consommation : « … quiconque mangera du suif de l’animal dont l’espèce est offerte en sacrifice au Seigneur, cette personne sera retranchée de son peuple. » (Lévitique 7 ; 20). Il en va de même du sang : « Vous ne mangerez, dans toutes vos demeures, aucune espèce de sang, soit d’oiseau, soit de quadrupède. Toute personne qui aura mangé d’un sang quelconque, cette personne sera retranchée de son peuple. » (Lévitique 7 ; 26-27) Ces éléments appartiennent à Dieu seul.
Enfin, l’Eternel demande à Moïse de rassembler Aaron, ses fils et tout le peuple pour les consacrer au service du sanctuaire. Moïse lave les prêtres, les habille, les oint avec l’huile sainte et offre des sacrifices dont un taureau, deux béliers et une corbeille d’azymes, pour leur inauguration. Moïse les lave et les habille de la tunique, de l’éphod et du pectoral. Pendant sept jours, ils restent à l’entrée de la Tente d’assignation, dans la présence de Dieu, pour terminer leur consécration : « Vous demeurerez à l’entrée de la Tente d’assignation, jour et nuit, durant sept jours, et vous garderez l’observance du Seigneur, afin de ne pas mourir : car tel est l’ordre que j’ai reçu. Aaron et ses fils exécutèrent toutes les choses que l’Éternel leur avait fait enjoindre par Moïse. » (Lévitique 8 ; 35-36)
1 crayon, 1 couleur – Parachat Tsav

Un feu doit brûler en permanence sur l’autel, sans jamais s’éteindre. Les offrandes cuites sont réservées au prêtre qui les présente, surtout celles offertes par reconnaissance, accompagnées de pains azymes pétris avec de l’huile. Aaron reçoit la tiare sacrée avec la plaque d’or, comme l’Eternel l’a ordonné. Lui et ses fils posent leurs mains sur le bélier de l’holocauste, puis présentent les offrandes devant Dieu. Ils doivent rester sept jours à l’entrée de la Tente, respectant scrupuleusement les instructions divines.
Crée les paires – Techniques d’orfèvrerie

Objets en métal décorés avec différentes techniques : gravure, ciselure, estampage, filigrane, granulation, damasquinure, nielle ou émail. Sauras-tu reconnaître comment l’orfèvre a travaillé chaque pièce ? Une activité pour découvrir les secrets de ces savoir-faire anciens.
Vayikra

Dieu parle à Moïse depuis la Tente d’assignation. Il lui explique comment les enfants d’Israel doivent Lui présenter des offrandes. Lorsqu’une personne veut se rapprocher de Dieu, elle peut apporter un animal en sacrifice. Elle choisit un bœuf, une brebis, une chèvre ou un oiseau, selon ses moyens. L’animal est en bonne santé, sans défaut. Celui qui l’offre pose sa main sur sa tête, en signe d’identification, puis l’animal est abattu. Les prêtres recueillent le sang et l’aspergent autour de l’autel. Ensuite, ils découpent l’animal et brûlent les morceaux sur un feu sacré : « … alors le pontife offrira le tout, qu’il fera fumer sur l’autel comme étant un holocauste, combustion d’une odeur agréable au Seigneur. » (Lévitique 1 ; 13)
Si quelqu’un choisit d’offrir une oblation faite de farine, il apporte de la fleur de farine, y ajoute de l’huile et de l’encens. Le prêtre prend une poignée de cette offrande, la fait brûler sur l’autel, et le reste revient aux prêtres. Ces pains ne contiennent ni levain ni miel, mais toujours du sel : « Tout ce que tu présenteras comme oblation, tu le garniras de sel, et tu n’omettras point ce sel, signe d’alliance avec ton Dieu, à côté de ton oblation : à toutes tes offrandes tu joindras du sel. » (Lévitique 2 ; 13), symbole de fidélité et d’alliance avec Dieu.
Certains viennent pour remercier Dieu ou célébrer une joie : on parle alors de sacrifice de paix. L’animal offert peut être mâle ou femelle, mais toujours sans défaut. Le prêtre brûle les graisses spéciales, comme celles autour des reins et du foie : « Loi perpétuelle pour vos générations, dans toutes vos demeures : toute graisse et tout sang, vous vous abstiendrez d’en manger. » (Lévitique 3 ; 17) Ce sacrifice permet de partager la viande avec la famille ou la communauté, dans un esprit de fête et de reconnaissance. Parfois, une personne commet une faute sans le savoir. Elle découvre plus tard son erreur. Si c’est un prêtre ou un chef, il doit offrir un animal spécifique, comme un taureau ou un bouc. Le prêtre applique alors un rituel précis : il prend un peu de sang, le dépose à certains endroits du sanctuaire, et brûle les graisses de l’animal. Grâce à cela, la faute est effacée.
Si quelqu’un ne peut pas offrir un animal, il peut apporter deux oiseaux : « Que si ses moyens ne suffisent pas pour l’achat d’une menue bête, il offrira, pour la faute qu’il a commise, deux tourterelles ou deux jeunes colombes au Seigneur: l’une comme expiatoire, l’autre comme holocauste. » (Lévitique 5 ; 7) ou même un peu de farine, selon ses moyens. Dieu accepte toutes les offrandes, petites ou grandes, tant qu’elles sont sincères.
Quand quelqu’un ment, vole ou garde quelque chose qui ne lui appartient pas, il doit d’abord réparer son tort : rendre ce qu’il a pris, ajouter un cinquième, et ensuite présenter un sacrifice. Cette démarche permet de réparer les liens avec Dieu et avec les autres. Ainsi, ces lois enseignent le respect, la responsabilité, le pardon et la possibilité de recommencer. Dieu offre à chacun une voie pour se rapprocher de Lui, avec justice.
Remets en ordre – ‘Had Gadya

Ḥad Gadya est une chanson traditionnelle chantée en araméen à la fin du Séder de Pessa’h. Elle raconte l’histoire d’un chevreau acheté pour deux zuzim, entraînant une série d’événements successifs. Chaque étape symbolise les forces qui ont tenté d’opprimer Israël, mais Dieu intervient pour rétablir l’ordre. Accompagné d’une mélodie joyeuse, le chant conclut le Séder sur une note d’espoir et de protection divine.