Mosaïque – Pessa’h

Le tableau d’Eliahou Sidi illustre un Seder de Pessa’h sans plateau ni matsot, mais avec des indices symboliques. Un homme et une femme sont assis face à une coupe de vin, élément clé du Seder. Sur la table, un autobus de la compagnie Egged transporte des passagers vers Jérusalem, avec le sarcophage de Joseph sur son toit. Au-dessus, la pleine lune éclaire les enfants d’Israël accompagnant le véhicule, symbolisant le retour à Sion. Sous la table, des soldats du Pharaon se noient dans la Mer Rouge, rappelant l’exode d’Égypte.

Mosaïque – Akedat Ytz’hak, Le sacrifice d’Isaac

Cette lithographie, réalisée par l’artiste Moshe Mizra’hi, a probablement été imprimée à Jérusalem par les presses de A. L. Monsohn. Elle représente le sacrifice d’Isaac, également connu sous le nom hébreu “Akedat Ytz’hak”. Sur un fond bleu ciel, encadrée par une structure architecturale, la scène montre un ange qui intervient pour empêcher Abraham de sacrifier son fils Isaac. En haut de l’œuvre, deux lions rampants tiennent chacun une couronne. En bas, Isaac, portant le bois nécessaire au sacrifice, suit Abraham, tandis que deux serviteurs, l’un retenant un âne, attendent leur retour.

Mosaïque – Mizra’h Algérie

Un Mizra’h indique la direction de Jérusalem dans un lieu de prière, vers laquelle les fidèles se tournent lors de certaines prières. Celui présenté ici, daté de 1910 et originaire d’Algérie, montre Moïse et Aaron encadrant l’Arche d’Alliance, avec des chérubins agenouillés dessus. Les Tables de la Loi, appuyées contre l’Arche, évoquent la remise des commandements à Moïse. Le sommet est décoré de médaillons représentant les symboles des douze tribus d’Israël.

Mosaïque – Mizra’h Pologne

Un Mizra’h, situé dans un lieu de prière, indique la direction de Jérusalem, vers laquelle les fidèles se tournent lors de certaines prières. Ce Mizra’h, en papier, provenant de Pologne, date des années 1890-1891. En haut de la composition, le mot Mizra’h est encadré par deux lions, symbolisant la tribu de Juda. Sous cette inscription, un cadre architectural évoque l’entrée du Temple de Jérusalem. Au centre, sur un fond orné de motifs végétaux et floraux, se dresse une Ménorah, flanquée de deux vases d’où jaillissent des arbres de vie. Sur leurs branches reposent des oiseaux, ajoutant une touche de vie à la scène. Dominant la Ménorah, un oiseau bicéphale avec des ailes déployées surmonte les Tables de la Loi. Cet oiseau combine les têtes d’un aigle et d’un canard, représentant respectivement la Prusse et la Pologne.

Mosaïque – Affiche du KKL sur Yom Kippour

Cette affiche des années 1950, produite par le Keren Kayemet Le Israël (KKL), célèbre Yom Kippour, le jour le plus sacré du calendrier juif. Elle montre une bougie allumée, symbolisant les vingt-cinq heures de jeûne et de prière, avec l’inscription « Yom ha-Kippourim » en hébreu et dans plusieurs langues. Fondé en 1901 par Théodore Herzl, le KKL joue un rôle clé dans la gestion des terres en Israël et le renforcement des liens avec la diaspora juive. À travers ses publications, timbres et boîtes de Tsedaka, il partage l’histoire de la vie en Israël, tant au niveau national qu’international.

Mosaïque – Affiche de Roch ha-Chana

Sur cette affiche, un bateau navigue en mer, avec le port de Jaffa en arrière-plan. Des bénédictions pour la nouvelle année sont inscrites sur les drapeaux et les banderoles. Initialement, ces affiches, rédigées en yiddish et en anglais, représentaient un bateau se dirigeant vers le port de New York. Distribuées sous le nom de « Shipkaart », elles étaient destinées aux deux millions d’immigrants juifs arrivant aux États-Unis entre 1880 et 1914. Cependant, après la Première Guerre mondiale, des restrictions américaines sur l’immigration ont affecté les communautés juives. En réponse, de nombreux Juifs ont redirigé leur migration vers Erets Israël, entraînant un changement de thème dans les affiches. Celles-ci ont alors mis en avant le port de Jaffa et les lieux saints d’Israël, symbolisant un nouvel espoir et un foyer pour ces communautés.

Mosaïque – Chabbat Chalom

En 1973, Eliahou Sidi a imprimé cette lithographie à L’Isle-sur-la-Sorgue, illustrant l’importance du chabbat comme pilier du judaïsme. Au rez-de-chaussée, la maîtresse de maison procède à l’allumage des lumières du chabbat, un rituel central de cette célébration. Au premier étage, le père, ayant récité le Kidouch, se prépare à partager la coupe de vin avec les membres de sa famille, signifiant ainsi la sanctification du jour de repos. Au second étage, la bénédiction sur le pain se déroule en présence de quatre invités, soulignant la convivialité et l’accueil inhérents au chabbat. Les fanions portant les mots Chamor et Zakhor encadrent le mot Torah, soulignant que c’est de la Torah que découle le chabbat.

Mosaïque – Beit Alpha

La synagogue de Beit Alpha, édifiée au 6e siècle près du Mont Guilboa, se distingue par son intérieur remarquable, notamment une nef centrale décorée de trois mosaïques représentant : le sacrifice d’Isaac, Hélios sur son quadrige, et l’Arche d’Alliance. Au centre de la mosaïque, Hélios, coiffé d’un diadème, est sur un quadrige tiré par quatre chevaux, entouré des douze signes du zodiaque en hébreu. Aux coins de cette mosaïque, les allégories des quatre saisons — Tichri, Tevet, Nissan et Tammouz — ajoutent une dimension symbolique à l’ensemble.

Cerebrum – Yom ha-Atsmaout, Jour de l’Indépendance

Yom ha-Atsmaout, le Jour de l’Indépendance d’Israël, est célébré chaque année le 5 Iyar, entre mi-avril et mi-mai selon le calendrier grégorien. Instituée dans la seconde moitié du 20e siècle, cette commémoration marque la création de l’État d’Israël. Inspirée des fêtes nationales européennes et de l’Independence Day américain, elle a aussi acquis une dimension religieuse. L’indépendance d’Israël est considérée comme un événement miraculeux, comparable aux interventions divines célébrées lors des fêtes de ‘Hanoukka et de Pourim.

Mosaïque – La reine Esther

Cette affiche, réalisée par Moché Chah Mizra’hi pour la fête de Pourim, illustre quatre épisodes clés de l’histoire d’Esther. Arrivé de Téhéran à Jérusalem en 1880, Mizra’hi s’est d’abord établi près de la porte de Damas avant de déménager à Na’halat Sion. Occupant successivement les fonctions de rabbin, scribe et encadreur, il s’est spécialisé dans la création de Mizra’h et de Chiviti sur verre. Les scènes dépeintes sur l’affiche incluent la reine Esther demandant une audience auprès du roi ; Aman promenant Mordekhaï sur le cheval royal ; les coursiers annonçant dans chaque province que les Juifs avaient le droit de défendre leurs vies ; et la pendaison d’Aman et de ses fils.

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