Mots Mêlés – Synagogue Esnoga

La Synagogue portugaise d’Amsterdam, également connue sous le nom d’Esnoga, a été commanditée en 1665 par la communauté séfarade auprès de l’architecte Elias Bouman. Les travaux ont débuté le 17 avril 1671, et l’édifice a été inauguré le 2 août 1675. Cette synagogue est devenue un symbole majeur de la renaissance juive en Europe, marquant ainsi la liberté religieuse retrouvée pour les Juifs séfarades ayant fui l’Inquisition en Espagne.

Ouvre l’œil – ‘Hanoukkiot

Chaque communauté façonne sa ‘Hanoukkia selon la Halakha, qui exige des flammes espacées pour éviter qu’elles ne ressemblent à une torche, ainsi qu’une neuvième flamme, le chamach, destinée à allumer les autres lumières pour préserver le rituel sacré d’allumage transmis depuis des siècles en souvenir du miracle de ‘Hanoukka, proclamé à l’origine publiquement avec des luminaires placés devant les maisons, mais, à l’époque des croisades, les ‘Hanoukkiot furent déplacées à l’intérieur des foyers où elles adoptèrent une forme suspendue adaptée aux contraintes de l’époque.

Cerebrum – Ouchpezin, Les invités de la Soucca

Cette affiche a été dessinée par Salomon Walter, à Cluj en Roumanie, vers 1930. Sept des vignettes représentent les invités de Souccot. Les 2 autres (au centre et au milieu en bas) représentent le Temple de Jérusalem et une Soucca.
 

Cerebrum – Le Mur des Lamentations

Gustav Bauernfeind, peintre orientaliste allemand de la fin du 19e siècle, était célèbre de son vivant pour le réalisme saisissant de ses œuvres. Ces dernières captivent les spectateurs, les transportant au cœur des scènes animées des bazars de Jérusalem, ville où il a vécu et où il est enterré. Attentif aux détails architecturaux et aux tenues vestimentaires de ses personnages, il s’est spécialisé dans la représentation de paysages urbains, souvent inspirés de ses propres photographies. Bien que ses tableaux aient été très appréciés durant sa vie, ils tombèrent dans l’oubli après sa mort. Aujourd’hui, Gustav Bauernfeind est reconnu comme l’un des plus grands peintres orientalistes allemands.

Cerebrum – La Ketouba, contrat de mariage

Étymologiquement, le mot Ketouba signifie « écrit ». Ce document fait son apparition au retour de l’exil de Babylonie. La Ketouba nous renseigne sur la date et le lieu de la cérémonie du mariage, le nom des époux et parfois ceux des parents, les engagements du mari envers son épouse, les montants du douaire et de la dot – les clauses les plus importantes du document – ainsi que sur le nombre et les noms des divers témoins officiellement présents lors de la cérémonie.

Cerebrum – Ticha be-Av, le 9 Av

Le mois d’Av, ou Mena’hem Av, est un mois tragique dans la tradition juive, marqué par plusieurs événements douloureux, tels que :
L’interdiction pour les Juifs d’entrer en Terre promise après l’exode d’Égypte.
La mort du prêtre Aaron.
La destruction des premiers et seconds Temples.
La destruction de Bétar par les Romains.
L’expulsion des Juifs d’Espagne par Ferdinand d’Aragon.
Les rites de deuil incluent la lecture de la Méguilat Eikha et des Kinot (lamentations). Le jeûne de Ticha be-Av commence avant le coucher du soleil, précédé d’un repas symbolique de deuil. La Méguilat Eikha, composée de cinq lamentations, évoque la destruction du premier Temple et le désespoir associé.

Mosaïque – Eikha

La Méguilat Eikha, ou Livre des Lamentations, contient cinq poèmes exprimant la douleur face à la destruction du premier Temple de Jérusalem. Son nom vient du mot hébreu “Eikh”, qui signifie “comment”, évoquant un profond désespoir. La quatrième lamentation dépeint la splendeur perdue du Temple. Eliahou Sidi illustre cette scène sur la page-titre de sa Méguilat Eikha, représentant le prophète Jérémie vêtu de noir, assis sur les remparts de Jérusalem, versant des larmes noires. Le titre du livre qu’il tient est également en noir, tandis qu’une lune pleurante apparaît en arrière-plan.

Cerebrum – Collectionneurs et Musées

Les premiers collectionneurs d’art juif, comme Isaac Strauss en France au 19e siècle, ont contribué à la préservation du patrimoine religieux hébraïque et inspiré la création de musées spécialisés en Europe et aux États-Unis. Ces initiatives, soutenues par d’autres collectionneurs tels que David Kaufmann et Éphraïm Benguiat, ont permis de rassembler des objets de culte, d’organiser des expositions, et de renforcer la reconnaissance de l’art juif au niveau international, notamment grâce au Mahj à Paris et au Musée d’Israël à Jérusalem.

Mosaïque – Les rouleaux de la mer Morte

Au printemps 1947, Mohamed Dib, un jeune berger arabe, découvre par hasard une grotte près de la mer Morte en lançant une pierre dans une cavité. Avec un ami, il explore l’endroit et y trouve plusieurs jarres contenant des rouleaux de cuir couverts d’inscriptions anciennes. Ayant entendu que ces objets pouvaient avoir de la valeur, il tente de les vendre à des antiquaires à Bethléem. Finalement, certains rouleaux sont acquis par l’évêque syrien orthodoxe Samuel, tandis que d’autres sont achetés par le professeur Sukenik pour l’Université hébraïque de Jérusalem. Cette découverte marque le début de l’identification des manuscrits de la mer Morte, qui suscitent rapidement l’intérêt des chercheurs internationaux.

Cerebrum – L’émancipation des Juifs

Au 18e siècle, les Juifs d’Europe, notamment en France, bénéficient progressivement d’une émancipation grâce à des édits de tolérance, mais la reconnaissance d’un art juif en tant que domaine académique et culturel distinct n’apparaît réellement qu’au 20e siècle. Les premières collections et musées d’art juif émergent au tournant du siècle, notamment avec la fondation du Musée juif de Vienne en 1894 et du Musée d’Art Juif de New York en 1904. En France, cette reconnaissance s’affirme avec l’ouverture en 1998 du Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris. Ce développement s’accompagne de recherches universitaires, qui commencent enfin à étudier et valoriser les œuvres inspirées par la culture et les traditions juives.

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Selon le principe du jeu de Pouce-pousse,
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