Vaéra

L’Eternel désigne Moïse comme représentant divin face à Pharaon, avec Aaron comme porte-parole : « Va, dis à Pharaon, roi d’Egypte, qu’il laisse partir de son pays les enfants d’Israël. » (Exode 6 ; 11). Il annonce que Pharaon résistera, permettant à Dieu de manifester sa puissance et de libérer les Israélites. Moïse, âgé de 80 ans, et Aaron, 83 ans, obéissent et se présentent devant Pharaon. Aaron transforme sa verge en serpent, mais les magiciens égyptiens reproduisent ce miracle, et Pharaon reste inflexible.

Dieu envoie alors une série de plaies sur l’Egypte : les eaux du Nil deviennent sang, rendant le fleuve nauséabond et invivable : « … Je vais frapper, de cette verge … les eaux du fleuve et elles se convertiront en sang. Les poissons du fleuve périront et le fleuve deviendra infect … » (Exode 7 ; 17-18).  Mais les magiciens égyptiens imitent ce miracle, et Pharaon demeure obstiné.

Une multitude de grenouilles envahit le pays : « Si tu refuses de le ( peuple) renvoyer…le fleuve regorgera de grenouilles, elles en sortiront pour envahir ta demeure et la chambre où tu reposes… les demeures de tes serviteurs, celles de ton peuple et tes fours et tes pétrins. » (Exode 7 ; 27-28). Pharaon implore Moïse d’intercéder, promettant de laisser partir le peuple. Une fois le fléau levé, il durcit son cœur.

La poussière se transforme en vermine, infestant hommes et bêtes : « …Etends ta verge et frappe la poussière de la terre, elle se changera en vermine dans tout le pays d’Egypte. » (Exode 8 ;12). Les magiciens échouent à reproduire ce prodige et reconnaissent « le doigt de Dieu », mais Pharaon refuse toujours d’obéir.

Des essaims d’animaux nuisibles envahissent les maisons des Egyptiens : « Un formidable essaim d’animaux pénétra dans la demeure de Pharaon et dans celles de ses serviteurs ; dans tout le pays d’Egypte, la terre était infestée par eux. » (Exode 8 ; 19). Pharaon propose des compromis, mais revient sur sa parole.

Une épidémie décime le bétail égyptien : « …la main de l’Eternel se manifestera sur ton bétail qui est aux champs, chevaux, ânes, chameaux, gros et menu bétail, par une mortalité très grave. »  (Exode 9 ; 3) tandis que celui des Israélites est épargné. Pharaon reste obstiné.

Des « éruptions pustuleuses » affectent les Egyptiens et leurs animaux : « Ils prirent la suie de fournaise, se présentèrent devant Pharaon et Moïse la lança vers le ciel ; et elle devint une éruption pustuleuse, qui se développa sur les hommes et sur les animaux. » (Exode 9 ; 9) Les magiciens, également touchés, sont incapables de se présenter devant Moïse. Pharaon refuse encore d’obéir.

Une grêle s’abat sur l’Egypte, détruisant récoltes et vies : « …le Seigneur produisit des tonnerres et de la grêle, des feux s’élancèrent sur le sol…» (Exode 9 ; 23) Pharaon implore l’arrêt de la grêle, puis se rétracte après l’accalmie.

Malgré ces plaies successives, Pharaon continue de refuser la libération des enfants d’Israël, comme l’Eternel l’avait prédit.

Chabbat Chalom – Parachat Vaera

L’Eternel envoie Moïse et Aaron demander à Pharaon de libérer les enfants d’Israël, mais ce dernier refuse, malgré les signes et prodiges divins. Dieu frappe alors l’Egypte de plusieurs plaies : les eaux du Nil deviennent du sang, des grenouilles envahissent le pays, la poussière se transforme en vermine, et des essaims d’animaux nuisibles infestent les maisons. Une épidémie décime ensuite le bétail, des ulcères frappent hommes et bêtes, et une grêle dévastatrice détruit les récoltes, épargnant toutefois la région de Gessen. A chaque fléau, Pharaon promet de libérer les Hébreux, mais il revient sur sa parole et s’obstine, accomplissant ainsi ce que l’Eternel avait prédit.

Découverte de Beït Alpha

Plongez dans la découverte des mosaïques de Beit Alpha, mises au jour en 1928 par l’archéologue Sukenik. Dès janvier 1929, les fouilles révèlent une synagogue du VIe siècle ornée d’une mosaïque exceptionnelle : Hélios sur son char entouré des douze signes du zodiaque, tous annotés en hébreu, aux côtés du sacrifice d’Isaac et de l’Arche d’Alliance, témoins d’un riche passé juif.

Le collectionneur

Un jour de l’année 1494, alors qu’il se trouvait à Toulouse, l’une des villes du triangle d’or du pastel, Isaac reçut une étrange dépêche. Il reconnut immédiatement l’écriture : celle de son père. Emmanuel lui demandait de poursuivre son voyage vers Venise, puis Smyrne, où une importante commande de marchandises l’attendait. En conclusion, il insistait sur l’enjeu crucial pour le renom de la maison. Soucieux, Isaac leva les yeux vers le ciel assombri et ne put s’empêcher d’associer l’orage imminent au contenu de la lettre.

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